Port-au-Prince, mardi 19 avril 2022- Les greffiers sont en grève illimitée depuis le 12 avril dernier pour exiger le respect du protocole d’accord conclu entre le ministère de la justice et l’Association Nationale des Greffiers (ANAG).
Cet accord prévoit, notamment un changement du statut du greffier, une couverture médicale, une carte de débit et des promotions pour les teneurs des archives des tribunaux.
La grève des greffiers consiste également à réclamer l’ajustement de leur salaire et de meilleures conditions de travail entre autres.
Le protocole d’accord a été signé le 3 novembre 2017. Le président de l’ANAG, Martin Aimé déplore que cinq ans après la signature de cet accord, il n’ait toujours pas été appliqué.
Il affirme que rien n’est sortie d’une rencontre qui s’est tenue la semaine dernière entre les représentants des greffiers et le directeur général du ministère de la justice.
En 2020 et en 2021, les greffiers ont observé plusieurs mouvements grève sans parvenir à faire plier les autorités judiciaires pour donner suite à leurs revendications.
La grève affecte considérablement le fonctionnement des tribunaux où les juges ne peuvent pas prendre siège en absence des greffiers, considérés généralement comme la plume des magistrats.