Port-au-Prince, 22 mars 2021- L’assassinat de du policier de l’unité départementale de maintien d’ordre (UDMO), Jean Daniel Michel n’a rien à voir avec l’incendie suivie de pillage à Universal Motors la semaine écoulée, selon un cousin de la victime
Cependant, selon une note d’information rendue public sur son compte Facebook, l’institution écrit : ‘’La police confirme la mort par balles du policier Jean Daniel Michel qui participait au pillage de Universal Motors, par un groupe de vandals se réclamant de Fantom 509 qui y ont dérobé voitures et motocyclettes. La riposte des gangs de Simon Pelé volant au secours de l’entreprise a fait environ 3 morts dont le chef de gang de Pelé Israël touché mortellement au cou. La police enquête sur la mort probable d’autres policiers qui ont participé à ce pillage, conclut la note de la PNH.’’
Le cousin de Jan Daniel Michel se dit scandalisé et particulièrement choqué par cette note de la PNH qui a abouti à une conclusion jugée hâtive et qui ne reflète pas la vérité des faits.
Il affirme que Jean Daniel Michel a été assassiné à Simon Pelée par des bandits de la zone en raison d’une liaison amoureuse qu’il entretenait avec une jeune femme. L’incident s’est produit en dehors de ce qui se passait à Universal Motors et il n’y a aucune corrélation entre les deux évènements, souligne le cousin de Jean Daniel Michel.
‘’Jean Daniel Michel n’est membre du groupe ‘’Fantom 509’’ et n’a jamais participé à ses activités, déclare-t-il, rejetant les allégations de la PNH qui voudrait faire passer son cousin pour un pilleur. Le comportement de la police nationale dans ce dossier me choque beaucoup plus que l’assassinat du policier.’’
‘’Comment la police peut-elle arriver à une telle conclusion sans une enquête préalable en discréditant ses propres membres, s’interroge-t-il ?’’
Le propriétaire de la Universal Motors, Réginald Boulos démenti tout implication des manifestants qui accompagnaient le groupe ‘’Fantom 509’’ lors de leur mouvement le jeudi 18 mars dernier à Delmas. Selon M. Boulos, il s’agissait d’une attaque qui ciblait particulièrement son entreprise, d’autant qu’il était le seul à être victime et qu’en plus des bandits réputés proches du pouvoir en place le menaçaient de dechoukage.