Trou-du-Nord, mercredi 14 juillet 2021- En plus de vouloir réclamer que la lumière soit faite sur l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, ses partisans à Trou-du-Nord (Nord-Est) d’où il est originaire, veulent aussi lui rendent hommage.
Une messe de requiem sera chantée en l’église catholique, Saint Jean-Baptiste de Trou du Nord, en mémoire de Jovenel Moïse, assassiné, en sa résidence, dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier par un commando composé de mercenaires colombiens et d’haitiens-américains, selon le premier ministre intérimaire, Claude Joseph et le chef a.i de la police nationale, Léon Charles.
La messe qui sera chantée vers 9 heures du matin, sera suivi d’une marche pacifique pour réclamer justice pour le défunt.
A la base de cette initiative, le sénateur du Nord-Est et ami personnel de Jovenel Moïse, Wanique Pierre qui dit perdre un trésor, en la disparition de l’ancien président qu’il présente comme un homme de vision et comme un patriote.
‘’Nous allons marcher non seulement pour exiger que justice soit faite, exprimer notre réprobation de cet assassinat odieux et crapuleux, mais aussi pour signifier au monde que Jovenel Moïse n’était pas seul et qu’il avait du soutien populaire,’’ déclare Wanique Pierre à RHINEWS.
Le parlementaire affirme que les protestataires marcheront de Trou-du-Nord jusqu’au barrage de Marion afin de faire vivre ce qu’il appelle ‘’l’idéal et la vision’’ de Jovenel Moïse qui, dit-il, œuvrait pour l’amélioration des conditions de vie des masses défavorisées.
Wanique Pierre se dit confiant que justice sera rendue à Jovenel Moïse et se réjouit de ce que l’enquête ouverte sur son assassinat progresse sérieusement.
A date, plus d’une vingtaine de personnes dont dix-huit (18) des mercenaires colombiens et trois (3) américains d’origines haïtiennes pour leur implication présumée dans le meurtre de l’ancien président Jovenel Moïse.
Plusieurs avis de recherches sont émis à l’encontre de plusieurs personnes. D’autres dont Steven Benoit et Youri Latortue ont été auditionnés dans le cadre de l’enquête en cours sur cette affaire.
Cependant, les policiers, plus d’une vingtaine qui montaient la garde à la résidence du président défunt, n’ont apparemment pas encore été entendus par la justice.
Des experts colombiens, du FBI et du département pour la sécurité intérieure (DHS) participent à l’enquête.
Une semaine après l’assassinat brutal de Jovenel Moïse, le pays est toujours sans président et est dirigé par un premier ministre intérimaire de fait, Claude Joseph. L’opposition et la société civile s’activent pour tenter de trouver difficilement, une alternative commune, en vue du remplacement de Jovenel Moïse.
Jovenel Moïse, 52 ans, originaire de Trou-du-Nord, a été assassiné sauvagement dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier lors d’une attaque d’un commando contre sa résidence au cours de laquelle son épouse, Martine Moïse en est sortie blessée.