Des congressmen américains condamnent les menaces contre Pierre Espérance et réclament une enquête…

Congressmen Gregory W. Meeks, Michael McCaul, Albio Sires, Mark Green et Andy Levin

Washington, jeudi 21 avril 2022 – Dans un communiqué conjoint, les congressmen Gregory W. Meeks,  Michael McCaul, Albio Sires, Mark Green et Andy Levin, ont  condamné jeudi les menaces contre le défenseur haïtien des droits humains, Pierre Espérance et le personnel du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH)

« Les informations faisant état de menaces de mort contre M. Espérance en représailles à son travail sont extrêmement alarmantes, et le Congrès américain se concentre sur la sécurité de M. Espérance et de ses collègues. Toute nouvelle tentative de réduire au silence, d’intimider, de harceler, de menacer ou de blesser M. Espérance ou le personnel du RNDDH est intolérable », selon le communiqué.

‘‘Nous appelons les autorités haïtiennes à enquêter sur toute menace proférée à l’encontre de M. Espérance et à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer sa sécurité et celle de ses collègues’’, concluent les congressmen américains.

Depuis plusieurs mois, Pierre Espérance dénonce sans cesse un complot ourdi, dit-il par l’ancien président Michel Martelly pour l’assassiner ainsi que des membres du staff du réseau national de défense des droits humains (RNDDH).

Il révèle que plusieurs réunions de planification de son assassinat ont déjà eu lieu à Miami et à Kenskoff-réunions auxquelles auraient participé Martelly, plusieurs barons du régime PHTK et des membres de puissants gangs armés à la solde du pouvoir en place dont les activités seraient coordonné par membres du cabinet du Dr. Ariel Henry.

Il informe avoir partagé avec la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) qui, jusqu’ici n’a pris aucune disposition pour contrer l’action de ceux qui le menacent.

Pierre Espérance se dit convaincu que l’ancien président Michel Martelly et les réseaux criminels qui seraient à sa solde sont déterminés à l’abattre en raison du travail d’enquête qu’il réalise sur le dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse.

Selon lui, Le RNDDH devient la principale cible de Michel Martelly et des gangs criminels dont les activités sont coordonnées par des membres du cabinet d’Ariel Henry.