Des Colombiens détenus dans le cadre de l’assassinat de Jovenel Moïse affirment avoir été recrutés par une entreprise basée dans zone de Miami…

Presumes mercenaires colombiens

Miami, samedi 10 juillet 2021- Le complot visant à assassiner l’ancien président haïtien Jovenel Moïse aurait traversé le sud de la Floride, selon les déclarations de Colombiens capturés qui ont déclaré avoir été recrutés par une entreprise de sécurité de la région de Miami, rapporte le Miami Herald.

Dix-sept (17) Colombiens et deux  américains originaires d’Haïti vivant dans  le sud de la Floride sont actuellement détenus en Haïti, dans le cadre de cette affaire.

Une personne qui a interrogé les Colombiens détenus en Haïti a déclaré que les hommes prétendaient avoir été recrutés par une entreprise secrète à Doral appelée CTU Security.

Elle est dirigée par un émigré vénézuélien, Antonio Enmanuel Intriago Valera.

Le Miami Herald affirme avoir tenté, en vain, d’entrer en contact avec le propriétaire présumé de la CTU Security.

De multiples sources auraient confirmé au Miami Herald que les hommes détenus ont déclaré avoir été embauchés par la CTU, et plusieurs d’entre eux ont indiqué qu’ils étaient en Haïti depuis au moins trois mois, certains plus.

Les hommes ont été embauchés pour assurer la sécurité de VIP, a déclaré une source, et ont été payés environ 3 000 $ par mois.

Les deux Américains d’origine haïtienne – James Solages, 35 ans, et Vincent Joseph, 55 ans – ont déclaré à un juge qu’ils avaient été recrutés comme traducteurs mais n’ont pas révélé qui était leur employeur, a déclaré le juge Clément Noël au Miami Herald.

Ces versions correspondent à ce que disent maintenant les membres de la famille des Colombiens capturés, selon l’article du Miami Herald.

De nombreuses zones d’ombres entourent encore l’assassinat de Jovenel Moïse, survenu en pleine nuit en sa résidence privée à Pèlerin 5, dans la nuit du 6 au 7 juillet.

Son épouse Martine Moïse est sortie blessée grièvement de cette attaque perpétrée, selon la police et le gouvernement intérimaire de facto, par un commando composé de vingt-six 26 colombiens et deux (2) américains d’origine haïtienne.

Jovenel Moïse, 52 ans a été sévèrement torturé par ses agresseurs. Il a reçu pas moins de douze (12) balles, a eu l’œil gauche crevé et les bras cassés, selon le rapport de constat du juge d’un juge de paix.