Port-au-Prince, 17 Septembre 2020- L’organisme de défense des droit humains ‘’Défenseur Plus,’’ désapprouve les actes de violence ayant entaché les manifestations des policiers réunis au sein du groupe dénommé, ‘’Fantôme 509.’’
De nombreux actes de violence ont été enregistrés lors des mouvements de protestation des policiers Fantômes 509, déclenchés depuis le week-end écoulé, d’abord pour exiger la libération de cinq (5) agents de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), ensuite l’élargissement d’autre policier du BLTS, Jean Pascal Alexandre, emprisonné depuis le 8 mai 2020.
Ils ont déjà obtenu gain de cause dans le cas des cinq policiers qui ont été libérés samedi à la mi-journée après qu’ils eurent incendiés plusieurs véhicules de service public.
Ils ont récidivé lundi et mercredi en s’attaquant a des institutions publiques qu’ils ont vandalisé et de nouveaux véhicules ont été incendiés lors de leur sortie fracassante.
Le coordonnateur de Défenseur Plus, Atonal Mortimé, se déclare profondément préoccupé par la méthode violente utilisée par les fantômes pour faire passer leurs revendications.
‘’Les revendications des policiers sont justes, cependant, la façon dont elles sont exprimées ne correspondent pas aux règles fondamentales de la démocratie et de l’Etat de droit si elles violent les droits humains, fait remarquer M. Mortimé.’’
Selon lui, la destruction des biens publics et privés, la violence physique et verbale sont contraires aux principes démocratiques de base qui consistent au respect des droits et des libertés des autres.
Il dit déplorer la négligence des autorités gouvernementales et du haut commandement de la police nationale qui hésitent à satisfaire certaines revendications légitimes des policiers.
Mortimé estime que les autorités gèrent la situation qui se développe dans le pays avec beaucoup de légèreté et cela risque d’entrainer le pays vers plus de chaos.