Port-au-Prince, 14 juillet 2020- La nomination d’agents exécutifs intérimaires par le pouvoir central a suscité une vague de contestation dans plusieurs régions du pays.
Ce sont des partisans du pouvoir qui contestent les agents intérimaires nommés par l’exécutif. Dans la plupart des cas, ce sont des maires élus dont le mandat est arrivé à expiration, transformés en agent exécutif intérimaire qui sont les plus rudiments contestés.
Dans la foulée de cette contestation, les pyromanes sont à l’œuvre. Les locaux d’au moins quatre (4) mairies ont été incendiés. C’est le cas à Petit-Goâve (Ouest), à Grand-Boucan (Nippes), à Gonaïves (Artibonite) et à Desdunes (Artibonite).
Aucun groupe ni secteur n’a jusqu’ici revendiqué ces incendies suspectes. Aucune enquête n’a été diligenté non plus pour faire le jour sur ces incendies qui visent particulièrement les mairies ou des agents exécutifs intérimaires sont contestés.
A Desdunes, les locaux de la mairie ont été incendiées après que des partisans du pouvoir aient contesté la nomination d’agents exécutifs intérimaires qu’ils jugent immoraux.
Certains maires élus transformés en agent exécutif intérimaires déclinent la nomination du pouvoir central. C’est le cas du maire de la Croix-des-Bouquets, Rony Colin qui refuse de devenir un agent du pouvoir en place.
D’autres avaient averti qu’ils n’accepteraient pas de jouer le rôle d’agents de l’exécutif. Pourtant, ils figurent parmi les agents exécutifs intérimaires fraichement nommés et n’ont pas décliné l’offre de l’exécutif.