PORT-AU-PRINCE, dimanche 25 février 2024 – La Plateforme Politique de la Résistance Démocratique (RED) dénonce une nouvelle fois ce qu’elle qualifie de partialité et de motivation politique dans l’ordonnance de clôture rendue par le magistrat Walter Wesser Voltaire dans l’affaire Jovenel Moïse. Alors que certains dirigeants de RED sont inculpés et en attente de jugement, l’organisation affirme que cette ordonnance vise à protéger Ariel Henry et d’autres complices des crimes perpétrés contre le président Moïse.
RED souligne que le juge a acquitté tous les accusés dans cette affaire, ne visant que ceux qui sont restés fidèles à Jovenel Moïse jusqu’à la fin. Une action qui, selon RED, porte atteinte à l’intégrité de la justice haïtienne.
Le juge Walter W. Voltaire est accusé par RED d’avoir manipulé et dissimulé les véritables responsables des assassinats du président, tout en maltraitant les proches de Jovenel Moïse. Selon RED, la mission confiée à Ariel Henry semble être de blanchir les assassins et de réprimer ceux qui réclament justice pour le président, une manœuvre que le peuple haïtien ne saurait ignorer.
RED déclare également que le juge Voltaire agit sous l’influence d’Ariel Henry afin d’intimider ses opposants politiques et d’échapper à la justice.
“Un juge affilié au parti politique Unité et Vérité, allié politique de John Joël Joseph, manque de crédibilité pour rendre une justice impartiale”, déclare la RED, condamnant fermement cette partialité qui ternit l’image de la justice et de ses serviteurs. Elle promet de surveiller de près les agissements du pouvoir en place et exprime sa solidarité avec tous ceux qui sont injustement persécutés par la justice.
La RED en appelle à tous les juges intègres du système pour qu’ils prennent leur distance avec leurs pairs compromis et demeurent fidèles à leur devoir de rendre une justice juste et équitable, au service du peuple haïtien.
Enfin, elle salue la bravoure, la prise de conscience et la détermination du peuple haïtien qui se lève dans tout le pays pour déclarer : “Non ! Haïti ne peut plus tolérer un pouvoir criminel, corrompu, complice, qui s’associe aux gangs pour détruire le peuple et toutes les valeurs restantes dans le pays”.