Port-au-Prince, samedi 9 avril 2022- Clark Parent estime que la crise a trop duré et la population en souffre amèrement.
Selon l’ancien sénateur, il est temps de mettre fin au calvaire des haïtiens qui, déjà en proie à toutes sortes de calamité, subissent la loi des gangs armés, l’indifférence et la passivité des autorités en place.
« Toutes les institutions et pouvoirs publics sont dysfonctionnels. Aucun effort n’a été entrepris pour renouveler le personnel politique du pays et combler les vides institutionnels et constitutionnels, déplore Parent qui intervenait samedi à l’émission ‘‘Ranmase’’ de radio Caraïbes.
Selon Parent, le pays est livré à lui-même à la dérive au point que l’incertitude et le désespoir s’installent dans le cœur et dans l’esprit des haïtiens qui ne savent plus à qui crier.
Il affirme que l’accord de Montana offre le cadre consensuel nécessaire à une solution durable à la crise.
Parent estime qu’un pays ne peut pas fonctionner sans les pouvoirs exécutif, judiciaire, législatif et locaux.
« Il est inacceptable de réduire un pays à sa plus simple expression par de pseudos dirigeants qui, œuvrant dans l’indignité et l’irresponsabilité, bradent l’indépendance et la souveraineté nationale », déclare l’ex-parlementaire.
Il invite les haïtiens à assumer leur responsabilité en descendant dans les rues massivement pour exiger l’application de l’accord de Montana qui, selon lui, apporte des éléments de réponse à un ensemble de problèmes auxquels le pays est confronté.