Port-au-Prince, lundi 6 septembre 2021- Clarens Renois, dirigeant de l’Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation (UNIR) estime qu’aucune des propositions d’accords en circulation n’est meilleure qu’une autre.

‘‘C’est pourquoi, suggère-t-il, on doit poursuivre le dialogue, de manière inclusive, en vue d’aboutir à une proposition unique qui permettra de résoudre la crise politique et remettre le pays sur les rails.’’

Le 30 août dernier, un ensemble d’organisations politiques, de base, de la société civile et des personnalités issues d’horizons divers ont signé une proposition d’accord sous la houlette de la conférence citoyenne pour une solution haïtienne à la crise (CCSHC).

De son côté le chef du gouvernement de fait, Ariel Henry propose son propre accord de sortie de crise-Un accord qui prévoit notamment un pouvoir exécutif monocéphale avec un premier ministre sans président.

Il y a aussi le protocole pour une entente nationale (PEN) proposé par un autre groupe de partis politiques et d’organisations de la société civile qui ont proposé le président du dernier tiers du Sénat, Joseph Lambert, comme président provisoire.

Selon Clarens Renois qui affirme n’être partie prenante d’aucun des textes en question, il faut initier un dialogue franc et inclusif afin d’arriver à un accord consensuel, arguant qu’aucun groupe ne peut prétendre pouvoir imposer sa solution.

Cependant, il rejette l’idée d’une transition d’une durée deux ans proposée par la CCSHC, précisant que le pays n’a pas besoin d’une transition longue. ‘‘Aujourd’hui, le pays a besoin d’autorités légitimes pour l’engager sur plan international et aborder les différents problèmes auxquels il est confronté, soutient Clarens Renois.