PORTAU-PRINCE, lundi 10 juin 2024 – L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), a exprimé sa profonde colère et son indignation suite à l’assassinat de trois policiers de l’Unité Temporaire Anti-Gang (UTAG) à Delmas, survenu dimanche 9 juin. ‘‘Ces policiers ont été abattus par des membres armés de la Fédération des bandes criminelles, connue sous le nom de “Vivre ensemble” (Viv ansanm), souligne l’OPC.
Dans un communiqué, l’OPC a condamné fermement cet acte odieux. « Encore une fois, de vaillants et courageux policiers sont tombés sous les balles assassines en dépit des messages et appels de détresse adressés à la direction générale de la Police nationale, incapable de protéger les policiers et d’assurer la sécurité de la population » a déclaré l’OPC.
Face à cette situation révoltante et inacceptable, l’OPC exige des changements immédiats au niveau du haut-commandement de la Police nationale d’Haïti (PNH). L’OPC souligne que l’amélioration des conditions sécuritaires dans le pays dépend de ces changements à la direction générale de la police, accusée de connivence avec les gangs criminels. L’institution appelle également à la mise en œuvre d’un plan de vetting sous la supervision d’une instance polyvalente et compétente, composée de techniciens chevronnés.
L’OPC a également invité l’ensemble des policiers et policières, toutes unités confondues, à faire preuve de solidarité pour mettre un terme aux assassinats en série des membres de l’institution.
‘‘ La situation sécuritaire actuelle et l’inaction des autorités ont plongé la population dans la désolation, attendant des mesures concrètes des membres du Conseil présidentiel de transition et du Premier ministre pour contrer les dérives observées au sein de la PNH depuis près de trois ans’’, selon l’OPC.