Port-au-Prince, samedi 28 août 2021- C’était le 28 août 1994 que le père Jean-Marie Vincent prêtre, Montfortain, a été assassiné au moment où regagnait la résidence de sa congrégation.
Vingt-sept (27) ans se sont écoulés, cependant, les auteurs intellectuels et les assassins du prêtre qui faisait partie du courant progressiste de l’église catholique, ne se sont jamais inquiétés.
JeanBoul était surtout connu pour ses sermons qui mettaient l’accent sur les conditions sociales des couches les plus défavorisées du pays notamment les paysans.
Son engagement dans la défense des causes des paysans lui a valu d’être considéré comme ‘‘un véritable manuel des temps modernes en Haïti, dans la mesure où il était obsédé par la question de l’eau (…) pour la culture paysanne.’’
Ordonné prêtre le 8 janvier 1971, il est nommé vicaire en 1975 puis administrateur de la paroisse de Jean-Rabel de 1977 à 1983. De 1983 à 1991, il est directeur de la Caritas au Cap-Haïtien.
Il a contribué à la mise en place des mouvements paysans dans le Nord-Ouest, comme ‘‘Tèt ansanm,’’ transformé plus tard en ‘‘Tèt kole ti peyizan.’’
Né le 21 octobre 1945, Jean-Marie Vincent a été assassiné à l’âge de 48 ans par des hommes armés et des militaires devant la maison des Pères Montfortains, à la rue Baussan à Port-au-Prince.