Port-au-Prince, 16 décembre 2021- A l’occasion du 31e anniversaire des premières élections qui ont consacré la victoire de Jean-Bertrand Aristide aux présidentielles de 1990, Fanmi Lavalas, a souligné qu’il s’agissait de la concrétisation de la volonté populaire à une démocratie fondée sur la ‘‘justice, la transparence et la participation.’’
Selon un communiqué de Fanmi Lavalas, par son vote, le peuple haïtien avait confié le pouvoir à M. Aristide afin d’avoir accès à l’éducation, la santé, la justice, et au logement entre autres.
Fanmi Lavalas rappelle quoiqu’élu avec une écrasante majorité, le président allait être renversé sept mois plus tard par une coalition des forces obscures nationales et internationales, alors la population commençait à entrevoir un allègement de ses souffrances.
Le coup d’Etat du 30 septembre 91, responsable d’environ cinq mille morts, écrit Fanmi Lavalas, a détruit l’espoir des haïtiens, fait reculer les revendications et la lutte populaire en Haïti.’’
Dans son communiqué, Fanmi Lavalas note que les coups d’Etat se sont multiplies, causant plus de misère, de famine, d’exclusion, d’insécurité, de banditisme, de corruption, de massacre, de répression et d’impunité, résultante d’une démocratie sans contenu imposée par les forces réactionnaires et leurs alliés internationaux.
‘‘La volonté populaire n’est pas respectée quand ce sont les étrangers qui choisissent nos dirigeants, déplore Fanmi Lavalas,’’ soulignant que les gnbistes et les phtkistes condamnent.
Critiquant la décision du pouvoir en place d’augmenter le prix des produits pétroliers, Fanmi Lavalas dénonce le fait que le salaire minimum n’ait pas été révisé alors que l’inflation continue de grimper.
Fanmi Lavalas rappelle que pour faire du 16 décembre 90 une réalité, il a fallu l’unité des forces démocratiques. Elle souligne la nécessite pour ceux qui croient au changement d’unir leurs efforts en vue de sortir le pays de l’impasse.
Signataire de l’accord de Montana, Fanmi Lavalas réitère son soutien à ce document en vue d’engager le pays sur la voie d’une transition de rupture, à travers la mise en place d’un gouvernement de salut publique.