Petite-Rivière, 28 septembre 2020- Les bandits armés continuent de compliquer la vie des habitants du bas Artibonite et entravent leur liberté de mouvement.
Selon le Comité d’Initiative pour la Paix du Bas-Artibonite (CIPBA) la présence de ces bandits qui auraient des connexions avec des autorités politiques du pays, opèrent en toute impunité dans la région sans s’inquiéter.
En plus de se livrer à des vols à main armée, des détournements de camion de marchandise, des viols, des assassinats, ils n’hésitent pas à récolter les plantations des paysans dans la région, selon le président du CIPBA, André Saint-Louis qui dénonce également le laxisme et la complaisance des plus hautes autorités face au climat d’insécurité qui s’abat sur le pays.
- Saint-Louis critique le comportement du président qui avait promis de déployer l’Armée d’Haïti dans la région contre les bandits de ‘’Savien’’ au lieu de prendre les dispositions pour les désarmer et les déférer en justice afin qu’ils répondent des exactions et des crimes commis contre la population.
‘’Trois (3) semaines se sont écoulées, aucune unité de l’Armée n’a toujours été déployée, déplore André Saint-Louis dénonce ce qu’il appelle les fausses promesses du président qui, selon lui, ne cesse de mentir pour tromper la population.’’
IL affirme que les bandits sont nombreux et disposent des armes de gros calibre et des munitions a profusion alors que la police est inferieure en nombre, en arme.
‘’Pire encore, souligne-t-il, les policiers ne se servent pas toujours des renseignements qui leur sont fournis concernant le fonctionnement des gangs, précisant qu’on ne peut pas assurer la sécurité d’une population sans son implication et sans information.’’
Récemment, le porte-parole de la police de l’Artibonite, Max saint-Preux avait affirmé que la police était en mesure d’assurer la sécurité au niveau de la route nationale #1 entre le tronçon Pont-Sondé/Gonaïves et Saint-Marc Gonaïves, de six (6) heures du matin à dix (10) heures du soir, sans toutefois préciser les causes de cette incapacité de la PNH à sécuriser l’ensemble du département 24/24 heures.