Ariel Henry solidaire des proches de 17 Haïtiens tués lors d’un voyage clandestin au large des Bahamas…

Dr. Arien Henry, Premier Ministre de facto

PORT-AU-PRINCE, lundi 25 juillet 2022– Ariel Henry a exprimé sa solidarité avec les parents de ceux qui ont perdu la vie au large des Bahamas dimanche dans le naufrage du bateau qui les transportaient.

« Dix-sept (17) compatriotes sont morts au large des Bahamas et plusieurs disparus, ce 24 juillet. Ce nouveau drame attriste la nation tout entière », écrit Henry sur son compte twitter.

« En solidarité avec les parents des victimes, je lance, une fois de plus, un appel à la réconciliation nationale pour résoudre les problèmes qui éloignent, loin de notre sol, nos frères, nos sœurs, nos enfants », souligne-t-il.

Le bateau des migrants qui, vraisemblablement tentaient de se rendre en Floride, a chavire dimanche dans la matinée à 7 miles (11 kilomètres) de New Providence et avait deux moteurs. Parmi les victimes figurent des femmes et des enfants.

En plus des victimes, les autorités ont secouru 21 personnes qui sont sous la garde des autorités bahaméennes, a déclaré le ministre de l’Immigration des Bahamas, Keith Bell.

Les naufrages de bateaux de migrants haïtiens deviennent plus fréquents ces derniers temps.

Au moins onze (11) migrants haïtiens ont péri en mai dernier dans le naufrage de leur bateau a l’Ouest de Porto-Rico alors qu’ils tentaient de se rendre en Floride clandestinement.

Ce n’est pas la première fois qu’Ariel Henry exprimer son inquiétude, à travers les réseaux sociaux, face à la mort d’Haïtiens dans des naufrages.

Lors du naufrage de mai, il s’est dit choqué par la mort de 11 Haïtiens à l’ouest de Porto Rico.

« La nouvelle du naufrage d’un navire au large des côtes de Porto Rico qui a causé la mort de onze (11) de nos compatriotes m’a profondément choqué. J’exprime mes condoléances aux familles des victimes de cette nouvelle tragédie qui nous attriste et nous plonge dans la plus grande désolation », a déclaré M. Henry sur son compte Twitter officiel.

A date, aucune mesure concrète n’a été prise pour dissuader les candidats aux voyages clandestins à ne pas risquer leurs vies en mer.

En proie à une insécurité criminelle et une violence caractérisée par des tueries dans les quartiers défavorisés, les décapitations, l’incendie des corps des victimes, le kidnapping et l’insécurité alimentaire atteignant 44% de la population, les haïtiens fuient massivement leur pays pour se refugier clandestinement dans d’autres pays.

Aucune politique publique de sécurité n’a été définie ni mise en œuvre pour contrer l’action des gangs armés qui assiègent la capitale haïtienne depuis plus d’un an.