Ariel Henry : « Le dialogue doit se poursuivre et nous allons continuer à parler aux uns et aux autres »…

Dr. Ariel Henry, premier ministre de facto....

PORT-AU-PRINCE, mercredi 14 juin 2023– Le chef du gouvernement de fait Ariel Henry s’est félicité des assises tenues en début de semaine à la Jamaïque.

S’exprimant devant des journalistes a son retour de Kingston à l’Aéroport International Toussaint Louverture, Henry a déclaré que ‘‘les consultations de Kingston constituent une étape dans le dialogue avec l’ensemble de nos compatriotes.’’

Je veux, ici, au nom du gouvernement et du peuple haïtien, remercier tout le monde, ainsi que les pays qui ont apporté leur soutien matériel et logistique à l’organisation de cet évènement, pour l’intérêt que l’institution communautaire et les leaders des pays frères de la région porte à la crise haïtienne.

Il a affirmé que le Groupe des Éminentes Personnalités demeure mobilisé sur la question et devrait venir bientôt à Port-au-Prince pour rencontrer le HCT et un éventail plus large d’acteurs haïtiens qui n’ont pas pu être à la Jamaïque et continuer leur travail de facilitation.

Henry a ajouté que ‘‘le dialogue doit se poursuivre et nous allons continuer à parler aux uns et aux autres, soulignant que le gouvernement avait souhaité parvenir à une déclaration commune avec tous les participants sur quelques sujets autour desquels on pouvait facilement trouver des consensus.’’

Il a fait savoir que ‘‘la sécurité étant une priorité et une urgence, le gouvernement continue à travailler pour trouver un accompagnement et des moyens pour nos forces de sécurité en vue de créer cet environnement sécuritaire qui permettra aux partis politiques, aux candidats, à faire campagne en toute sérénité.’’

Au terme de trois jours de discussion a la Jamaïque, les représentants des organisations politiques, de la société civile et du gouvernement en place ne sont pas parvenus à la signature d’un accord politique pour résoudre la crise haïtienne.

Toutefois, ils ont signé une déclaration conjointe qui prévoit, entre autres,  la mise en place d’un pouvoir exécutif composé d’un collège présidentiel et un gouvernement d’unité nationale dirigé par un premier ministre chargé de restaurer un climat de paix et de sécurité pour faciliter la reprise des activités économiques et la tenue d’élections dans le pays.