Il faut s’attaquer aux causes profondes pour trouver une solution durable au problème migratoire, dixit Dr Ariel Henry

Dr. Ariel Henry, Premier Ministre de fait...

Par Jacques Kolo,

 New-York, 25 septembre 2021 –(RHInews)- C’est en fait un appel du pied du Premier ministre haitien Dr Ariel Henry, lors de son intervention à la 76ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, à New-York (USA).

 Cette intervention du chef de la Primature haitienne ce samedi 25 septembre 2021 depuis son bureau à Port-au-Prince survient après  le tollé provoqué à l’échelle internationale subséquente aux mauvais traitements infligés à des réfugiés haitiens par des shérifs américains qui ont échoué sur la frontière de l’Etat du Texas, il ya environ une semaine.

 Dr Ariel Henry a invité la communauté internationale à renforcer, de façon urgente, les mesures pour améliorer les conditions d’existence dans les pays pourvoyeurs de réfugiés politiques ou économiques.

 “Les Etats parties doivent se réengager en faveur des principes fondamentaux de la Convention de 1951 et retrouver ensemble, dans un esprit de coopération, les voies et moyens les plus appropriés  pour veiller à ce que les droits des réfugiés soient respectés et protégés” a souligné Dr Ariel Henry, tout en précisant “ne pas vouloir contester le droit d’un Etat souverain de contrôler l’arrivée d’étrangers illégaux sur son territoire”.

 Qualifiant de choquantes les images du traitement réservé à plusieurs de ses compatriotes à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis, le Premier Ministre haitien a clamé haut et fort que “beaucoup de pays aujourd’hui prospères ont été construits  par des vagues successives de migrants et de réfugiés”.

 En terme clair, le Premier ministre haitien, dans son discours, a insisté sur le fait que “le problème des migrants doit nous rappeler que les êtres humains, les pères et mères de famille vont toujours fuir la misère et les conflits et chercher à offrir de meilleures conditions de vie à leurs progénitures”.

 “Les migrations vont continuer tant qu’il y aura sur notre planète  des zones de prospérité, tandis que la majeure partie de la population mondiale vit dans la précarité, parfois extrême, sans perspective d’une vie meilleure”, a indiqué  Dr Ariel Henry.