Port-au-Prince, 28 décembre 2020- ‘’Terreur/kidnapping ; une forme de gestion de pouvoir du PHTK,’’ c’est le thème d’une conférence-débat qui sera présentée ce mardi 29 décembre 2020 dans les jardins de Kiskeya (Radio Kiskeya) par le Groupe d’initiative de la Marche pour la Vie du 10 décembre 2020 regroupant plusieurs personnalités engagées et organisations de la société civile.
Ces organisations qui font le lien entre le pouvoir en place et les escadrons de la mort qui pourrissent la vie des citoyens et endeuillent les familles haïtiennes, entendent analyser les enjeux et les conséquences sur le plan politique, économique et psychologique du kidnapping, l’une des formes les plus cruelles de l’insécurité criminelle à laquelle le pays fait face depuis plusieurs années.
Les différents intervenants dont Sabine Lamour (sociologue), Laenec Hurbon (professeur), Camille Charlmers (économiste), Sonel Jean François (avocat) et Jean Samieux St-Fleur (psychologue) proposeront également des éléments de réponse citoyenne face a la terreur ru régime du PHTK et alliés et à sa stratégie criminelle de kidnapping, selon les organisateurs.
Ces organisations dont FOS Delmas, UNNOH, SOFA, KONBIT, Fanm Vanyan, MUTH, Komite Eidyan ENS et le RNDDH appellent à une nouvelle marche baptisée, ‘’Marche pour l’espoir’’ prévue le 1e janvier 2021, jour de la célébration de l’indépendance nationale.
Cette marche qui doit se dérouler à Port-au-Prince et dans les villes de province consiste aussi à dire non au kidnapping et à l’insécurité dont les citoyens sont victimes au quotidien.
Le dirigeant de l’UNNOH, Josué Mérilien souhaite que toutes les organisations progressistes prennent part à ces activités citoyennes pour signifier, dit-il, leur rejet au régime en place qui tolère les bandes criminelles qui sèment la terreur dans le pays.