Par Jacques Kolo,
Port-au-Prince, 1er décembre 2021- (RHInews)- Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du diabète le 14 novembre 2021, le projet RANFOSE, financé par l’USAID, fait un plaidoyer pour la considération de l’alimentation comme un pilier important pour prévenir et prendre en charge le diabète.
Toujours selon des chiffres disponibles, une (1) personne sur dix (10) souffre de diabète à travers le monde. Et d’ici 2045, plus de 700 millions de personnes pourraient en être atteintes.
Le projet RANFOSE note que “plus d’un siècle après la découverte de l’insuline, l’accès aux soins fondamentaux à un prix abordable reste encore limité”.
“C’est pourquoi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a lancé en avril 2021 , le nouveau pacte Mondial pour accélérer la lutte contre le diabète en réduisant la probabilité de développer cette maladie et en améliorant l’accès à des soins de santé de qualité, abordables et équitables”, écrit le projet RANFOSE.
Au nombre des points figurant dans ce pacte, le développement d’un cadre commun réunissant les parties concernées y compris le patient, l’intégration de la prévention et la prise en charge du diabète dans le cadre des soins de santé primaires et de la couverture sanitaire universelle, l’innovation en matière de recherche et d’amélioration du diagnostic du diabète, l’éducation afin d’améliorer la compréhension du diabète et la maitrise de la pandémie du COVID-19 dont les diabétiques sont les principales victimes.
Dans ce communiqué rendu public le 1er décembre 2021, le projet RANFOSE met surtout l’accent sur “l’accès à une alimentation saine et primordiale. Le diabète peut être provoqué par une mauvaise alimentation , alors que le patient diabétique est exposé à un risque de déficit nutritionnel augmentant les complications”.
Pourtant, rappelle le projet RANFOSE, des éléments fondamentaux pour la prévention du diabète dont l’accès à une alimentation saine restent innaccessibles à des milliers de personnes.
Les aliments correctement enrichis en vitamines et minéraux conformément aux normes alimentaires peuvent y contribuer, selon le projet RANFOSE.
Un déficit en zinc, en cuivre et en manganèse est souvent associé à une intolérance en glucose.