La FJKL réclame l’arrestation des chefs de gangs, tout en enjoignant les autorités à cesser leur collaboration avec ces derniers.

Marie Yolène GIlles, FJKL

Par Jacques Kolo,

Port-au-Prince, 7 aout 2020 (RHInews)- La Fondasyon Je Klere (FJKL) dénonce encore une fois le “climat de terreur et de violence aveugle” en cours dans le pays, dans “l’indifférence complice des autorités qui s’activent à relancer un processus électoral pour satisfaire leur appétit de pouvoir”,

Cet organisme de défense de droits humains juge scandaleux le fait que les autorités judiciaires et policières ne peuvent jusqu’ici collecter des preuves pour procéder à l’arrestation des assassins de la population dénoncés par la clameur publique.

Dans un communiqué daté du 7 août 2020 dont copie a été acheminée au RHInews, FJKL fait état de plusieurs cas d’assassinants de bébés, d’une femme enceinte et d’une fillette de 14 ans, survenus entre le 18 juin et le 2 août 2020.

– La nommée Guirlande Police, enceinte de son état, agée de 27 ans, a été atteinte d’un projectile à la tête le 25 juillet 2020 à Cité-Soleil, dans le cadre d’affrontements entre gangs rivaux;

-Un bébé du nom de Mérédina Fleurimont, huit (8)mois est atteint d’une balle à la tête le 12 juillet 2020 dans le quartier Norway, toujours à Cité-Soleil;

-Un autre bébé de 4 mois, Godson Joseph, a été tué par balles, ainsi qu’une passagère Jessica Gervais qui le tenait dans ses bras, à bord d’un minibus, au niveau de Ganthier;

-Mamoune Régis, 14 ans, froidement tuée le 18 juin 2020 au Cap-Haïtien, par un agent de sécurité du restaurant Cap Deli.

FJKL rappelle que Haïti a signé plusieurs instruments internationaux et régionaux pour la protection des droits des vies et des biens des citoytens dont le Pacte International pour les Droits Civils et Politiques (PIDCP), la Convention Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH), la Convention relative aux Dorits de l’Enfant (CDE) et la Convention de Belem Do Para relative aux droits de la femme.