Par J.C,
Port-au-Prince, 7 juillet 2020 (RHInews)- Qu’adviendrait-il du Code pénal haïtien récemment publié sous forme de décret par le président de la République?
C’est la question que se posent plus d’uns, suite à un tweet du chef de l’Etat demandant à son Premier ministre Jouthe Joseph d’initier des pourparlers entre différents secteurs de la vie nationale autour de ce document “foncièrement rejeté dans sa quasi-totalité”.
“L’heure n’est pas à la confrontation, mais au dialogue et à la sérénité”, écrit Jovenel Moïse dans ce tweet rendu public le 6 juillet 2020, faisant allusion aux différentes réactions négatives face à ce code pénal qui est loin de faire l’unanimité.
Pour le président, il suscite un débat très animé et encourageant qui prouve l’engagement citoyen.
Le Premier Ministre Jouthe Joseph n’a pas tardé à réagir en indiquant qu’il est prêt à écouter les appréhensions et critiques de différents secteurs de la vie nationale face à ce document.
Le Premier des ministres a laissé entendre hier lundi qu’il ya toujours une possibilité d’apporter des correctifs nécessaires dans le texte.
Ce nouveau code pénal haitien, à travers certains articles “disgracieux et attentatoires à la morale publique”, fait l’objet de controverses depuis sa publication dans le journal officiel, Le Moniteur.
Les églises catholique et protestantes, des hommes de loi, des responsables d’organisations et regroupements politiques de la droite jusqu’au centre-gauche, des responsables d’organisations de la société civile ont tous réagi à ce document qui porte atteinte, selon eux, à la réputation, l’intégrité, à la moralité du citoyen haïtien.