PORT-AU-PRINCE, lundi 12 décembre 2022-Marco s pour la vie déclare “constater avec amertume que la population haïtienne, particulièrement les couches vulnérables continuent de vivre sous le règne des gangs qui les tuent, les kidnappent et violent au grand jour les femmes et les filles.”

Selon cette organisation, “cette situation a provoqué une grave crise humanitaire favorisant la résurgence de l’épidémie de choléra compliquant davantage l’accès au droit à la santé.”

Dans un communiqué, Marchons pour la vie indique qu’au 7 décembre 2022, plus de 13000 cas de choléra, dont 283 décès sont enregistrés en Haïti alors que parallèlement, souligne l’organisation, “les prix des produits de consommation ont connu une augmentation de plus de 100% provoquant une insécurité alimentaire aiguë (près de la moitié de la population) dans un contexte où la pauvreté extrême bat son plein.”

Selon cette organisation, “47% des écoles sont toujours fermées malgré le déblocage de Varreux. Cette situation concerne globalement les zones défavorisées dominées par les gangs : Cité Soleil, Martissant, Croix-des-Bouquets, Centre-Ville, Bas de Delmas.”

« Cette réalité semble ne pas interpeller les acteurs politiques dont certains se contenteraient de lutter pour la prise du pouvoir (groupes de l’« opposition»), d’autres pour son maintien (dirigeants) », déclare Marchons pour la vie.

Elle préconise l’émergence d’un médiateur national, soutenu par la coopération internationale, et appelle les protagonismes à un dépassement de soi et à prioriser les intérêts de la population qui souffre.

Marchons pour la vie dit “encourager vivement une assistance technique et logistique internationale immédiate à la police pour rétablir la sécurité et favoriser la circulation des personnes et des biens.”